LA FORMATION VIDEO AVEC LES JEUNES


Trouver dans la page. Puis cliquez sur ENTRER

LA VIDEO EN CLASSE

1 - GÉNÉRALITÉS                           

2 - TECHNIQUE ET MATÉRIEL

3 – PRODUCTION

4 - LES FESTIVALS VIDÉO

 

1 – GÉNÉRALITÉS

La vidéo fait partie des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) au même titre que le multimédia.

Extrait des programmes de l'école primaire (1995)

L’ÉCOLE MATERNELLE

Dès son plus jeune âge, à la découverte du monde, l'enfant est mis en présence d'un grand nombre d'images :

·        images fixes ( affiches, photographies, albums...) ;

·        images animées (vidéo, télévision, cinéma...).

Il est important de le préparer à recevoir cette abondance d'images : il les perçoit d'abord en fonction de sa sensibilité, de son histoire, de son milieu culturel ; il est amené progressivement à les percevoir en fonction de son intelligence, en s'exerçant à faire des choix.

L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE

L’image, présente depuis longtemps dans les classes comme dans l'environnement de l'enfant, doit faire l'objet d'une utilisation raisonnée. Ceci le conduit à analyser ce qui, dans l'image, produit du sens et permet la construction de savoirs.

Télévision, magnétoscope et caméscope sont aujourd'hui faciles à utiliser et ne demandent pas un long apprentissage. Le plus difficile, c'est peut-être, comme l'ordinateur, de ne pas concevoir ce matériel comme une utilisation en plus du reste, mais bel et bien de l'intégrer au sein de la pédagogie. Quand on a bien intégré tout cela, on peut y aller, et le plaisir procuré par les résultats vaut bien tous les efforts fournis et toutes les heures passées !

 

2 - TECHNIQUE ET MATÉRIEL

Pour les élèves quelques notions de base seront peut-être les bienvenues.

LES FORMATS

En usage scolaire normal, on choisira entre le VHS (largeur de bande 13 mm) et le 8mm (largeur de bande 8 mm) donnant une qualité "de base" avec du matériel à prix abordable - à partir de 500 €. Chacun de ces formats est décliné en version améliorée : le S-VHS ou le Hi-8 qui donneront, pour un prix plus élevé - à partir de 760 € - une qualité supérieure qui permettra de faire de bonnes copies. Il existe maintenant des caméscopes numériques à des prix encore élevés - à partir de 1000 € - mais dont la qualité d’images n'a pas d'égal et, pour peu que le matériel de montage suive, les copies seront sans aucune perte de qualité.

LES STANDARDS

SECAM, PAL et NTSC sont les trois standards existant au monde. Les deux premiers sont européens. Pratiquement tous les téléviseurs et les magnétoscopes actuels sont en PAL-SECAM. Toutefois un téléviseur ou un magnétoscope uniquement SECAM ne lira qu'en noir et blanc des cassettes PAL. Il faut donc bien connaître le type de matériel que l'on possède déjà, afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. Par exemple, un caméscope 8 mm ne fonctionne qu'en PAL.

Le plus important est sans doute d'avoir un ensemble homogène. On peut faire du très bon travail avec un matériel simple. Exemple d'équipement de base : un téléviseur, un magnétoscope et un caméscope VHS-C SECAM. Il ne faudra pas être exigeant pour le montage, c'est tout. Après, si l'on y prend goût, on pourra se tourner vers le S-VHS ou le Hi-8 qui permettront, via une table de montage et de mixage, une plus grande précision et un nombre d'effets non négligeable. Et puis, pour ceux qui deviendront "des pros", le montage numérique les fera accéder au nirvana de la vidéo !

Ajoutons, en post-scriptum, la possibilité d'avoir un mini-écran LCD qui ajoute un grand confort d'utilisation par rapport au viseur et peut éviter un moniteur de contrôle pas toujours facile à transporter.

3 - PRODUCTION

Je ne voudrais pas qu'on se méprenne ici sur le terme de "production". Je l'emploie simplement comme résumé de ce qui peut se faire au niveau scolaire.

1.-  Le caméscope (sur pied) est d'abord utilisé, en mode moniteur, avec la télévision. Les enfants se découvrent à l'écran. Les réactions sont très intéressantes : certains ne bronchent pas, d'autres éclatent de rire, d'autres encore se tournent pour ne pas se voir ...

Au bout de plusieurs jours du même régime, tout le monde réussit à apprivoiser son image et les grimaces et gesticulations diminuent.

2.- A partir de ce moment, j'estime que l'on peut commencer les premiers apprentissages techniques. Je montre, par petits groupes aux enfants de grande section, comment fonctionne le pied. Je leur indique les manœuvres à effectuer pour faire pivoter le caméscope verticalement et horizontalement. Ils s'exercent à viser (pas encore à cadrer) en utilisant le viseur, l'écran LCD ou la TV. Puis, comme au bout de 5 minutes le caméscope s'éteint, faute de cassette - c’est une sécurité automatique pour économiser le moteur d’un appareil qui n’est pas en fonction de tournage - je leur apprends comment on l'allume et l'éteint. Enfin, ils découvrent le zoom.

     

3.- Nous apprenons ensuite à enregistrer. Avec nos caméscopes, on constate les différences entre le mode "pause" et le mode "enregistrement" : en appuyant sur la touche adéquate, on entend un BIP, ENR apparaît dans le viseur, un voyant rouge s'allume au-dessus du caméscope ; on entend 2 BIPS quand on réappuie sur la même touche. Les premiers essais sont intéressants à étudier : mauvais cadrage, plans trop longs. Néanmoins, l'image est nette puisque tout est automatique.

4 - C'est à partir de l'étude de ces premières prises de vues que nous allons tenter d'améliorer le travail. J'en profite pour faire acquérir quelques notions de base qui sont essentiellement du vocabulaire technique : plan, séquence, cadre, cadrer, cadrage, cadreur, plan général, plan moyen, plan américain, plan rapproché, gros plan, plan de détail, panoramique, travelling...Petit à petit, ces mots deviennent familiers.

5 - Nous apprenons à placer la caméra, à choisir l'angle le plus approprié (hauteur d'homme, plongée, contre-plongée, caméra subjective...), à raccorder le mieux possible (règle des 180°, raccord dans l'axe, entrée/sortie de champ, champ/contrechamp...). En règle générale, j'évite - dans la mesure du possible - tout ce qui est déplacement de caméra (panoramiques, travellings) car ces déplacements restent fastidieux pour des non-professionnels. On réussit à faire de bons films rien qu'avec des plans fixes.

6 – Il reste des problèmes importants comme la lumière et le son.

Pour la lumière, les conditions budgétaires et sécuritaires ne nous permettent pas d'avoir des projecteurs,  des réflecteurs. On utilise au mieux la  lumière naturelle, les torches et un ou deux spots.

Quant au son,  on estime qu'il est bien souvent plus important que l'image. Il doit être de qualité. Ainsi, je branche un micro extérieur monté sur une petite perche fixée sur le sabot du caméscope. De cette manière, le son obtenu est satisfaisant.

7 - Le montage est devenu aujourd'hui tout à fait accessible grâce à l'ordinateur.

Mais de toute façon, quel qu'en soit l'emploi, le caméscope est d'une richesse extraordinaire dans n’importe quel cadre.

4 - LES FESTIVALS VIDÉO

Le but de tout film est d'être regardé. Par qui ?

D'abord les enfants eux-mêmes. Puis les autres enfants de l'école. Ensuite, bien sûr, les adultes autour de l'école : parents, enseignants, élus... Enfin, les étrangers à l'école. Et c'est là qu'interviennent les festivals vidéos. C'est l'aboutissement du film, puisqu'en y participant, on accepte d'être regardé et "jugé" par des gens du milieu, donc des spécialistes.

Mais quel que soit le résultat, chaque festival est enrichissant de par les rencontres que l'on y fait, les films que l'on y voit, les animations qui sont organisées autour de chaque festival...

Les lieux de rencontres ne manquent pas.

  Ecrivez moi. Demande de DEVIS

.HAUT DE PAGE